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Chronique Beauté Noire se penche sur le témoignage de Caribb’arts, une jeune femme retraçant son combat contre l’acné.  Aujourd’hui guérie,  elle revient sur ses 7 cures de Roaccutane avec beaucoup de recul.

CARIBB'ARTS

CARIBB’ARTS

CBN : A quel âge as-tu commencé  à avoir de l’acné ?

CARIBB’ARTS : Mon acné a commencé sérieusement à l’âge de 13 ans.

A partir de 14 ans, j’étais à un stade bien avancé: boutons rouges, boutons blancs, points noirs, taches, j’avais le choix des couleurs… Je n’avais plus aucun endroit de mon visage qui était sain, net.

Entre adolescents on est solidaire, c’est arrivé à la vingtaine que ça se complique.

CBN : T’es-tu tournée spontanément vers un dermatologue, ou as-tu d’abord essayé d’autres méthodes ?

CARIBB’ARTS : J’ai tenté les produits mis en vente libre tels que Biactol etc … et aussi une crème à base de souffre dont je n’ai plus le nom. A 16 ans, mon dernier recours a été le dermatologue qui m’a été recommandé par une amie qui a eu de bons résultats.

CBN : Quels sont les produits qui t’ont été proposés avant d’arriver à Roaccutane ?

CARIBB’ARTS : Mon stade était vraiment critique, on a commencé avec des antibiotiques.

Au deuxième rendez-vous, j’ai commencé avec Roaccutane et c’était parti pour un contrôle mensuel : une prise de sang pour le test de grossesse, un accord parental obligatoire, plutôt impressionnant pour une jeune fille de 16 ans.

Ca fonctionne très bien mais c’est agressif, il faut boire minimum 1.5 d’eau par jour, avoir un stick à lèvres ultra riche et seule la crème dexeryl m’hydratait suffisamment, le dessèchement est total.

 CBN : Estimes-tu avoir été bien suivie ?

CARIBB’ARTS : Si le suivi se résume à faire des examens comme un bilan complet en prise de sang et voir d’autres spécialistes tels que diététicien, gynécologue, endocrinologue ou autre non, pour comprendre la raison de la récidive, je n’ai pas été suivie.

J’avais un rendez-vous une fois par an pour renouveler mon traitement, cela se résumait à : attendre une heure, avoir mon ordonnance en 5 minutes pour 50 € la consultation !

CBN : Aujourd’hui as-tu fais la paix avec ta peau ?

CARIBB’ARTS : Oui, à ce jour ma peau va nettement mieux. J’ai quelques imperfections de façon ponctuelle mais rien à voir avec ces dizaines d’années de galère à limiter mes sorties à cause de mon mal être.

Je me permets juste un peu de fond de teint poudré la semaine pour unifier mon teint. J’évite le fond de teint le week-end pour laisser respirer ma peau, j’évite l’exposition quotidienne au soleil pour éviter une crise et surtout quelque soit l’heure, même si je rentre à 6h du matin, je me DE-MA-QUILLE !

Ma peau est mixte, pour rappel : peau sèche mais le front + le nez+ le menton brillent.

Mon quotidien est de :

  • limiter aux mieux les sucreries, dur dur pour une grignoteuse adepte au sucre,
  • nettoyer avec savon de la “Roche-Posay” ou “Avène cleanance”,
  • utiliser la crème matifiante de” Bioderma sebium”,
  • recourir  quotidiennement au 3 en 1 de “Clinique” qui pour moi est le mieux de tout ce que j’ai pu utiliser depuis toutes ces années,
  • avoir une alimentation saine.

CBN : Quelle leçon as-tu tiré de ton expérience, que souhaites-tu dire à ceux qui pensent se tourner vers Roaccutane ?

CARIBB’ARTS : Après 7 traitements dont les effets ne duraient qu’un mois grand max après l’arrêt, je déconseille de prendre plus de 2 traitements.

En 3 semaines seulement ma peau était nette mais devenait terne. Un traitement efficace aussi rapidement avec autant de contre -indications, laisse à réfléchir…

Si l’acné persiste, pour les femmes, je conseille de se diriger vers d’autres spécialistes car si l’acné continue à la vingtaine et ce, sans interruption depuis l’adolescence, alors il ne s’agit plus d’acné juvénile mais cela peut cacher tout simplement une maladie ou des problèmes hormonaux, des amies en ont eu l’explication plus de 10 ans après.

Il m’a fallu une dizaine d’années à tester toute la pharmacie et comprendre d’où venait mon problème.

Ça a été long, périlleux et douloureux autant psychologiquement que financièrement mais on y arrive.

Alors si on vous répond “je ne sais pas”, ” les peaux noires sont souvent acnéiques” ou “vous inquiétez pas un jour ça partira”… NEXT ! changez de spécialiste et demandez à votre généraliste un bilan complet hormonale sait on jamais.

Ma plus belle revanche aujourd’hui est que je suis devenue modèle photo et je n’ai plus besoin de me cacher.

CBN: Merci beaucoup pour ton témoignage Caribb’arts.

 

Sika K.

Je mets ma plume acerbe au service des analyses sociologiques en rapport avec le domaine de la cosmétique dans le blog.

Comments

  • 6 novembre 2016

    Black.Panther

    Bonjour Miss. J’ai moi aussi un problème d’acné depuis l’âge de 14ans et aujourd’hui j’en ai 19 et à vrai dire, je suis désespéré. J’ai essayé tous les traitements possible mais après l’arrêt, mon acné réapparaît. Je suis maintenant sûr qu’il doit y avoir un autre problème. Alors vu que je suis un Homme, j’aimerais savoir si moi aussi je pouvais demander un bilan complet Hormonal? Je me dis que ça concerne seulement les femmes. Merci de me répondre.

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