
Les raisons de retourner au naturel sont multiples. Aujourd’hui, c’est Annick, étudiante en fin de cycle, à l’université des sciences appliquées d’Ostwestfalen-lippe en Allemagne qui nous explique les raisons de son retour au naturel.
Chronique beauté noire : Dans quel domaine travailles-tu ?
Annick : Je suis étudiante en administration des affaires.
Chronique beauté noire : As-tu toujours porté tes cheveux naturels ? Qu’est ce qui t’as motivé à retourner au naturel ?
Annick : Je n’ai pas toujours eu les cheveux naturels. Déjà à l´âge de 7-8 ans on me défrisait les cheveux tous les 2 à 3 mois car je pleurais lorsque la coiffeuse touchait mes cheveux.
Mon retour au naturel c’est toute une anecdote : Décembre 2010, à l’approche des fêtes de fin d´année, (comme d´habitude) j´ai voulu renouveler mon défrisage. Grande était ma surprise, mes cheveux n’étaient pas défrisés. 2 Semaines plus tard, j’ai renouvelé le processus avec le même produit que j’ai toujours utilisé mais la racine est restée crépue. J’ai donc pris donc la décision de garder mes cheveux ainsi, d´apprendre à les comprendre. Apres 9 mois de transition, je les ai coupés et depuis mes cheveux sont naturels.
Chronique beauté noire : Portes-tu ou as-tu porté tes cheveux naturels lors des entretiens d’embauche ? Quelles coiffures arbores-tu ?
Annick : Comme je l’ai dit plus haut, je suis étudiante. C´est vrai qu’à côté j ai eu à faire des jobs étudiants et académiques et des stages. Mais jusqu´à présent je ne me suis pas encore retrouvée à un entretien avec les cheveux en afro. Ceci dit, je ne pense pas que cela me poserait problème. En semaine, au boulot et à l´université, j’arbore la plupart du temps des coiffures protectrices tels que twist, sénégalaise, le fil, cornrows, crochet braid, bantu knot ou j adopte le port du foulard que je trouve très élégant quand on sait bien l´attacher. Je le fais pour des raisons pratiques, car je suis une flemmarde, lol. Certains weekends et pendant toutes mes vacances je les libère et je porte un Afro ou un Afro puff, coiffure qui me va super bien.
Chronique beauté noire : Le port du cheveu crépu a-t-il déjà constitué une barrière à certaines opportunités professionnelles ?
Annick : Pas vraiment vu que je porte très souvent des coiffures protectrices ou un foulard, ce qui attise plutôt la curiosité de mes collègues et devient sujet de conversation. Mes collègues veulent toujours savoir comment est ce que je réalise mes coiffures. Les quelques fois ou je porte mes cheveux libres, ils sont ravis et trouvent que ça me va bien. Par contre le port du foulard a toujours été problématique.
Chronique beauté noire : Quel message souhaites-tu passer aux personnes qui n’osent pas porter leurs cheveux naturels dans le cadre professionnel ?
Annick : Moi je leur dirais d’adopter quelque chose dans laquelle ils se sentent à l’aise. C´est juste une coiffure. Car qu´ils soient naturels ou pas cela n’influence d’aucune façon le travail à fournir. Soit à l’aise dans ta peau
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