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On entend beaucoup parler de ces femmes qui sont retournées au naturel et qui pour rien au monde ne repasseraient par la case défrisage. Mais ce sentiment n’est pas universel. En effet, malgré leur maîtrise de leurs cheveux crépus, de nombreuses femmes insatisfaites de leur texture naturelle se tournent à nouveau vers le défrisage.

Crédit photo

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Des témoignages de femmes qui souhaitent se défriser à nouveau, on en pas tellement écho. Parce que l’on est plus occupé à célébrer le cheveu crépu ou parce que ces femmes n’osent/ne souhaitent pas en parler ? Dans ce dernier cas, elles ne manqueraient surement pas de se faire lyncher.

En principe, une personne qui apprend à prendre soin de ses cheveux naturels oublie rapidement les mythes autour du cheveu crépu impossible à entretenir, qui ne pousse pas, etc. Mais le fait est que la maîtrise du cheveu crépu ne va pas toujours de paire avec l’amour pour ce dernier.

Comme nous l’explique ce témoignage, loin d’être un cas isolé, certaines femmes font une réelle fixation sur un certain type de boucles et se ruinent en produits cosmétiques pour obtenir une texture qui n’est pas la leur. Elles n’en finissent pas de fantasmer sur les cheveux d’unetelle youtubeuse, membre de la famille, collègue de travail, chanteuse, actrice, etc. Au final elles cherchent à ressembler à un idéal de beauté qui n’est pas le leur. Ces femmes préfèrent alors se retourner vers le défrisage plutôt que de passer des heures à tenter de modifier la forme de leurs boucles.

Psychologiquement le défrisage est-il beaucoup plus nocif que les 1001 techniques mises en oeuvre pour avoir des boucles qui “tombent” ? En effet, c’est généralement pour avoir des boucles plus lâches que le problème se pose. Ah ce fameux 3C tant convoité…

C’est d’ailleurs pour cette même raison que certaines sont frileuses à l’idée d’arrêter de se défriser.

Le retour au naturel ne rime pas forcément avec épanouissement. On peut être nappy et ne pas être en phase avec ses convictions. On peut être nappy et toujours être sous l’influence des standards de beauté imposés par autrui. D’où l’importance d’un travail psychologique autour de ce sujet.

On ne retourne pas au naturel pour avoir un certain type de boucles. Personne n’a les cheveux “trop crépus” pour retourner au naturel. Certes nous usons toutes de techniques de temps à autre qui nous permettent d’obtenir tel ou tel résultat. Mais à partir du moment où l’on n’accepte pas sa propre texture, ce qui aurait pu devenir un acte salvateur peut s’avérer une réelle source de frustration.

Stéphanie B.

Je mets mon expertise et mon expérience à votre service lors de nos séances d’accompagnement personnalisé.

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