Chronique Beauté Noire vous propose une interview exclusive avec Mohamed Ali Niang, jeune fondateur de Malo Trader, une entreprise destinée à moderniser la riziculture au Mali.

CBN: Bonsoir Mohamed Ali, pourrais-tu nous en dire plus sur ton parcours?
MA: J’ai grandi en Ethiopie et après un bac ES, j’ai été transféré à Lyon au CEFAM (Centre d’Etudes Franco Américain de Management. J’ai effectué plusieurs stages au Niger puis au Mali en développement international et en développement durable. Par la suite, j’ai été transféré aux Etats-Unis à Temple University. Je suis actuellement au Colorado mais je compte bientôt rentrer au Mali.
CBN: Pourquoi avoir choisi d’améliorer précisément l’agriculture?
MA: C’est le futur. Mes parents m’ont toujours dit qu’il fallait rester dans l’agriculture. L’éducation ne se fait pas à l’école mais dans l’agriculture.
CBN: Et le choix du riz?
MA: C’est l’aliment que les maliens consomment le plus. C’est la nourriture de base, il faut donc fortifier la riziculture.
CBN: les pays africains importent une grande quantité de riz asiatique, crains-tu la concurrence?
MA: En réalité 95% des importations sont subventionnées par le gouvernement, elles sont également soumises à une taxe préférentielle. Le riz asiatique n’est pas concurrentiel d’autant plus que les pays asiatiques refusent d’exporter.
CBN: Tes projets?
MA: Je retourne au Mali dès le mois d’Août avec mon frère (cofondateur de Malo Traders). Nous envisageons d’implanter notre projet dès le mois d’Octobre.*
CBN: On ne peut que vous souhaiter le meilleur pour la suite!
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