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Qui ne connaît pas les marques HT26, Makari ou encore QEI+ ? Que ce soit dans les boutique afro, chez un proche, en ligne ou dans les pages de certains magazines, on a déjà toutes vu ces noms quelques part. Mais qu’y a-t-il de commun à ces 3 marques pour les mettre dans le même panier ? Eh bien ces 3 marques ont non seulement pignon sur rue dans le domaine des produits éclaircissants mais en plus de cela elle sont dénoncées comme contenant de l’hydroquinone. Or l’hydroquinone est un ingrédient totalement interdit dans les produits cosmétiques en France depuis 2001.

Des rapports existent sur les produits éclaircissants contenant des ingrédients listés comme dangereux pour la santé. Les marques Makari et QEI+ ont déjà été dénoncées par l’ANSM sur sa Liste des produits éclaircissants de la peau non conformes et dangereux identifiés en France, contenant de l’hydroquinone.

Les consommateurs mis en garde

En ce qui concerne HT 26, la marque avait jusqu’à présent plus ou moins réussi à passer entre les mailles du filet mais un article publié par Elsevier Masson (organisme de publication en médecine proposant revues et des publications sur mesure) et rédigé à l’aide de la SFD (société française de dermatologie) met les consommateurs en garde contre l’utilisation de certains produits de ces marques ayant été identifiées en 2011 comme contenant de l’hydroquinone.

makari-ht26-qei-2 hydroquinone

extrait de l’article publié par Elsevier Masson

En soi, on ne peut pas dire que ces produits sont plus dangereux que d’autres crèmes éclaircissantes contenant de l’hydroquinone. Quoique quand on voit qu’il y a a priori 4% d’hydroquinone chez Makari et QEI+, il y a de quoi grincer des dents. Ah non, attendez, Fair&White fait mieux avec 8,7%! Bref…

Des marques qui inspirent confiance

Le problème avec des marques comme HT 26, Makari et QEI+ c’est d’une part le fait qu’elles se revendiquent sans hydroquinone. La plupart des femmes qui souhaitent avoir un teint clair savent aujourd’hui que l’hydroquinone comporte des risques. Elles ont donc tendance à éviter l’hydroquinone et préfèrent se diriger vers des solutions éclaircissantes mais avec des actifs sans conséquence.

Par ailleurs, l’image de marque de ces produits est associée à un certain standing. Un positionnement scientifique (“élaboré et mise au point par des pharmaciens”) pour HT26 et haut de gamme pour les deux autres avec des produits à base de caviar ou encore d’or rose… La confiance est telle que la garde des consommatrices reste (volontairement ?) baissée malgré un éclaircissement rapide de la peau, que ce soit pour elles-même ou pour leurs enfants. Car les marques proposent également des gammes bébés…

Des boutiques spécifiques

L’article publié par Elsevier Masson ne précise pas si tous les produits de ces marques en contenaient ni si à l’heure actuelle les formulations ont été modifiées. Il n’est pas non plus indiqué si la formulation change selon les pays et leur législation. Si tel n’est pas le cas, alors comment expliquer que des boutiques spécifiques existent en France – notamment en région parisienne – malgré l’interdiction de l’hydroquinone dans les produits cosmétiques ?

Stéphanie B.

Je mets mon expertise et mon expérience à votre service lors de nos séances d’accompagnement personnalisé.

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